Hackathon Diabète
L'Assurance Maladie en partenariat avec le Diabète LAB de la Fédération Française des Diabétiques organise un nouvel hackathon dédié à la prévention et à la prise en charge du diabète.
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A propos de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs salariés (Cnamts)
La Caisse nationale de l’Assurance Maladie des travailleurs salariés (Cnamts) gère, au niveau national, les branches Maladie et Accidents du travail / Maladies professionnelles du régime général de Sécurité sociale qui permet à chaque assuré de se faire soigner selon ses besoins, quel que soit son âge ou son niveau de ressources.
L’Assurance Maladie concourt, par les actions de gestion du risque ou les services en santé qu’elle met en œuvre, à l’efficience du système de soins et au respect de l’Ondam fixé pour l’année 2016 à 185,2 milliards d’euros. Elle participe également à la déclinaison des politiques publiques en matière de prévention et informe chaque année près de 60 millions d’assurés pour les aider à devenir acteurs de leur santé.
Pour conduire ses missions, l’Assurance Maladie s’appuie essentiellement sur 101 caisses primaires d’assurance maladie (Cpam) en France métropolitaine, 4 caisses générales de sécurité sociale (CGSS) dans les départements d’outre-mer, 1 caisse commune de sécurité sociale (CCSS) et les 20 directions régionales du Service médical (DRSM). Enfin, les 16 Carsat (Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail) ont des missions bien spécifiques en matière de retraite[1], de tarification et de prévention des risques professionnels et d’action sociale.
À propos de la démarche d’ouverture des données de santé (open data) de l’Assurance Maladie
En charge de la gestion du Sniiram[2], base de données complète et détaillée sur le parcours des patients et l’organisation du système de soins, l’Assurance Maladie travaille depuis de nombreuses années sur l’organisation et l’utilisation de ces données. Des bases de données thématiques agrégées[3], un échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB)[4] et une base de données individuelles des bénéficiaires (DCIR) ont ainsi été créés afin d’en permettre l’exploitation.
Parallèlement à ce travail, les équipes de la Cnamts ont développé des outils ad hoc pour en favoriser l’accès et forment et accompagnent régulièrement les utilisateurs habilités, dont le nombre est croissant au fil des années.
De nombreuses données qui permettent de répondre à des interrogations récurrentes sur le système de soins (ex. : médicaments remboursés, activité et prescription des professionnels de santé) sont de surcroît mises régulièrement à la disposition de tous sur l’espace Statistiques du site ameli.fr et depuis 2014 sur le site data.gouv.fr.
Par la mise à disposition en open data de bases de données sources et l’organisation d’événements collaboratifs de type hackathon, l’Assurance Maladie encouragent l’utilisation de ces données au service de l’intérêt public.
[1] À l’exception de la Cramif Île-de France, qui ne gère pas les pensions de retraite, ces champs relevant de la Caisse nationale d’Assurance Vieillesse.
[2] Créée en 1999 par la loi de financement de la sécurité sociale.
[3] Il existe 15 bases de données thématiques de données agrégées appelées « datamarts » orientées vers une finalité particulière : suivi des dépenses (Damir), analyse de l’offre de soins libérale, biologie, pharmacie, dispositifs médicaux, établissements privés.
[4] Échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB) au 100ème de la population protégée qui permet de réaliser des études longitudinales et d’analyser le parcours individuel de près de 660 000 bénéficiaires en ville et à l’hôpital.